top of page

I N S A S - master en écritures

​GUENIEVRE :

Un panneau

Éclairé par les phares

Ramené du néant puis y replongeant

Un panneau

À trois kilomètres

Annonce une station-service

Arrêtons-nous là

Rien qu’un moment

Dans trois kilomètres

Arrêtons-nous là.

la coupe (2018)

écriture

 

la coupe a été écrit à l'occasion de mon projet de fin d’études à l’INSAS. L'écriture en a été parrainée par Emmanuel Régniez, et s'est continuée au-delà des études. Ce texte pose les bases d'une recherche que je poursuis aujourd'hui, avec la traduction du poème Geraint and Enid.

« La création consciente d’une distance entre soi et le monde extérieur, tel est sans doute ce qui constitue l’acte fondamental de la civilisation humaine » (1). la coupe suit l’échappée à quatre roues de Georges et Guenièvre. La distance qu’ils tracent ensemble est double : il y a la route et la parole. C’est la fuite d’un personnage dans le langage ; une échappée dans le fantasme arthurien. À la fois, ce que Georges espère retrouver dans cette échappée, c’est un état de fusion avec le monde, semblable à l’enfance. Guenièvre est là, tantôt pour le guider, tantôt pour le condamner, tantôt pour l’aimer.

(1) WARBURG, Aby, L’Atlas Mnémosyne, avec un essai de Roland Recht, Paris, L’écarquillé, 2012, p. 54

de la pénombre Tom (2017)

écriture

TOM

Hé !

 

LUI

Tu vois quelque chose ?

 

TOM

Attends

Non, c’est juste une pierre

 

Greta à l'hopital. Lui vient la voir. Tom est absent.

À travers Tom, c'est leur mémoire qu'ils réagencent, comme si dans ce réagencement pouvait apparaître un élément manquant.

Wilfred et Manfred (2016)

écriture

MANFRED

Dès fois, et je te le dis un peu directement

Il est encore un peu tôt

Je sais que je te le dis un peu directement

Mais ça me rend triste, sans que je ne comprenne vraiment pourquoi

C’est ce sourire, tu vois

Ce sourire que tu portes quand tu nous vois

Wilfred et Manfred se retrouvent dans la forêt de leur enfance pour y construire une cabane.

Que cache la naïveté poussive de leurs échanges ?

Le Saule

dans l'étang

sous le saule (2016)

écriture

ZÉNON

Les enfants ont l’air en forme.

IRIS

Merci.

ZÉNON

Je ne fais que constater.

IRIS

Pour un père, c’est déjà très bien.

Sur la surface noire du parquet, chaque membre de la famille ressasse ses obsessions muettes.

​Yukio Mishima X Paul Claudel, dans un texte où je tente de rencontrer l'inconscient de deux auteurs en quête d'absolu. La frustration comme moteur d'écriture. Pasticher pour laisser derrière soi.

CONSERVATOIRE ROYAL DE BRUXELLES - master jeu

Notre Condition très étrange (2016)

Écriture collective conçue et mise en scène par Jérôme Michez

Collectif la nébuleuse

Festival T.O.B.#10, Festival Courants d'Airs #11

Faut-il toujours que le matin revienne ? (2015)

Création collective : conception, écriture et jeu par Lisa Tonelli,​

Maxime Geens et Jérôme Michez. Musique originale de Brieuc

Angenot.

 

Collectif la nébuleuse

Festival Courants d'Airs #10

bottom of page